Et voilà, les EIGD (European Indie Game Days) 2014 c’est déjà fini. C’était bien ? C’était bien ! Je vous raconte ça, mais d’abord, pourquoi ne pas se mettre un petit son sympathique, par exemple un peu de Sista M :
Un événement bien dense
Les EIGD 2014, donc, se sont tenus à Montreuil les 27 et 28 novembre, et j’y étais, accompagné d’environ 200 personnes, la plupart développeurs/ses, graphistes, game designers etc. de jeux vidéo indépendants. D’autres métiers étaient aussi présents, de la finance au marketing, en passant par les représentants de diverses solutions techniques et autres middlewares…
C’est un événement assez dense : en deux jours, ce sont une quinzaine de conférences, panels et tables rondes qui se succèdent à un rythme assez effréné. Il faut parfois faire des choix, non parce que deux conférences ont lieu en même temps (ça n’arrive jamais), mais parce qu’il faut parfois décider entre assister à une conférence ou présenter son jeu à un partenaire potentiel, un autre développeur etc.
Cette année, contrairement à l’année dernière, je suis venu aux EIGD avec un projet bien avancé et une démo jouable, j’ai donc beaucoup mis l’accent sur les sessions de playtest et les opportunités d’obtenir des retours et des conseils, et je ne le regrette pas (trop).
Plein de rencontres
J’ai eu le plaisir de présenter notre jeu à diverses pointures de l’industrie, notamment à Frédérick Raynal (Alone in the Dark, 2Dark…), Rami Ismail de Vlambeer (Super Crate Box, Ridiculous Fishing, Nuclear Throne…), Alex Houdent (Globz), Sos Sosowski (Mc Pixel…), Zuraïda Buter (qui organise entre autres la Global Game Jam), ou encore Thierry Platon (qui organise les EIGD).
C’est clairement une chance de pouvoir recueillir l’avis et les conseils de tant de personnes de talent, surtout quand les retours sont aussi positifs et encourageants, et les critiques pertinentes et utiles. La grande concentration de Game Designers au sein de l’événement était aussi appréciable, de même que celle de journalistes spécialisés. En plus de ce loot inestimable de bons conseils et retours, j’ai aussi fait une belle récolte de contacts.
Tout ça s’est transformé en plusieurs pages de notes qu’il me reste à trier et implémenter, maintenant que les vapeurs des divers liquides ingurgités durant les soirées qui ont suivi les conférences commencent à se dissiper (car les EIGD, c’est aussi un événement convivial et festif…)
Pitching QLRZ
La dernière partie de l’événement était consacrée à une session de Pitch My Game, durant laquelle j’ai pris mon courage à deux mains pour monter sur scène et présenter QLRZ sur écran géant. Je ne dirais pas que c’était un moment agréable pour moi, étant légèrement pris de panique face à un auditoire dépassant une ou deux personnes.
J’ai néanmoins survécu, et j’espère que je ferai mieux la prochaine fois, en parlant plus fort, et en prenant un peu plus mon temps. Cela dit, là encore les retours étaient plutôt positifs :
@QlRZgame un puzzle game coloré et bien rythmé #EIGD2014 #PitchMyGame pic.twitter.com/VubYc4Wsy5
— yaki_ (@yaki_) November 28, 2014
Panels
Concernant les conférences et tables rondes, je retiendrais notamment le panel « 10 minutes for an engine« , qui présentait plusieurs solutions dédiées au développement de jeux vidéo, chaque intervenant ayant choisi une voie différente, cela donnait une discussion très animée et très instructive sur les forces et faiblesse de chacune.
Le panel « Design a game for Oculus Rift » était aussi très intéressant, même si la discussion a semblé se concrétiser seulement vers la fin ; il restait manifestement beaucoup à dire sur cette plateforme et la technologie VR qui, même si c’est un serpent de mer qui a déjà plus de 20 ans, en est encore à ses balbutiements. J’ai apprécié d’avoir l’occasion d’enfiler plusieurs casques VR entre les conférences, une expérience que je vous recommande.
Ce que je vous recommande aussi, si vous faites des jeux, c’est de venir aux EIGD l’année prochaine !